Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

Cette page d'informations concernant Buhl n'est pas une émanation des Élus de la Municipalité de Buhl ni au service de ces derniers.

Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

vendredi 6 novembre 2015

Gros plan sur le club de course d’orientation Buhl – Florival

La boussole dans l’œil 

            

À l’heure où chacun peut se laisser guider par la puce GPS de son smartphone, eux se contentent d’une boussole pour se repérer. Les coureurs du club d’orientation Buhl-Florival organisent, le 15 novembre prochain, leur dernière compétition de l’année. En attendant, ils peaufinent régulièrement leur technique, surtout les plus jeunes.


Première étape très importante : bien écouter les consignes. PHOTOS DNA - B.KO

Pas besoin de GPS pour s’orienter en forêt ou ailleurs, une boussole suffit ! Munis de ce seul instrument et d’une carte, les sportifs doivent arpenter un parcours sur lequel ont été disséminées des balises, les trouver, et atteindre l’arrivée en un minimum de temps. Tel est le principe de la course d’orientation.

Au plus haut niveau


Fondé en 1990, le club de Buhl-Florival, ou COBF, ne comptait à l’époque qu’une quinzaine de membres. Aujourd’hui, il regroupe une centaine de licenciés, dont une majorité de jeunes de moins de 18 ans, et fait partie des toutes meilleures structures françaises. « Nous sommes classés 14e cette année, précise Pascal Dott, le président du club, qui dirigeait l’entraînement mercredi. Nous étions 9e l’an passé, sur près de 200. Notre équipe fanion évolue au plus haut niveau, c’est-à-dire en National 1. »

La lecture de carte peut se révéler fastidieuse pour les plus jeunes. La lecture de carte peut se révéler fastidieuse pour les plus jeunes. PHOTO DNA - Bastien Koch


En outre, plusieurs de ses membres se sont distingués sur le plan individuel. Florence Hanauer, championne de France des 18 ans, a terminé 5e des derniers championnats d’Europe, et 13e des mondiaux. Anathaël Dott, de son côté, est champion d’Europe des 17 ans en course d’orientation sur VTT.

Mais la course d’orientation ne se résume pas à la compétition. C’est le sport intergénérationnel par excellence. « Le club organise une quinzaine de courses par an, ouvertes à tous, qui mêlent à la fois compétition et initiation, explique Pascal Dott. Sur les mêmes parcours, on croise des jeunes de moins de 10 ans et des seniors de plus de 60 ans, qui souvent se donnent des coups de main. C’est sans doute le seul sport à permettre cela ! Tout dépend de la manière dont on envisage cette activité. Certains veulent aller le plus vite possible, mais pour d’autres, c’est juste l’occasion de se promener et de découvrir certains endroits. »


Pour participer à une course d’orientation, il est tout de même nécessaire de savoir lire une carte et se servir d’une boussole. La lecture de carte constitue d’ailleurs la principale difficulté de ce sport, encore plus au haut niveau. « Avoir une très bonne endurance ne suffit pas, confirme Pascal Dott. Il est impératif de pouvoir lire une carte à la vitesse où l’on avance. Et cela peut aller très vite, par exemple en milieu urbain à VTT, avec des balises postées tous les 200 mètres ! « La complexité des cartes va bien sûr croissant avec le niveau des participants, avec des éléments moins aisément repérables et accessibles, sans toutefois que cela confine à la chasse au trésor.


À vos marques, prêts, partez ! Mais n’oubliez pas de valider la balise-départ !

En course d’orientation, le trésor, c’est plutôt la carte elle-même ! « Chaque carte est faite manuellement grâce à un GPS et revient très cher, explique le président du COBF. Celle que nous avions établie pour les derniers championnats de France des clubs a coûté 14 000€ ! »

Le 15 novembre prochain, le club organise, à Wuenheim, sa dernière compétition de l’année doublée, comme de coutume, de parcours d’initiation. Les sportifs chevronnés, confrontés à u parcours très rapide, côtoieront donc les néophytes et amateurs de tous niveaux, pour qui l’allure de progression ne sera pas décisive. Même en sport nature, parfois rien ne sert de courir, il faut partir à point !

Course du 15 novembre : accueil salle des fêtes de Wuenheim à partir de 10 h. Inscriptions : de 10 h à 12 h sur place. Départs de 10 h 15 à 12 h pour les circuits loisirs. Tarifs : individuel : 5 € ; famille (à partir de 3 personnes) : 10 €, dont 1 € reversé à l’association Cœurs pour le Monde. 

Renseignements sur la course et le club en général, Eric Bilquez : 06 26 67 56 02 ; bilquez.eric@wanadoo.fr
www.haut-rhin.ffcorientation.fr/cobf 




( Source DNA )

mardi 13 octobre 2015

5e Journée Nationale des Aidants

Aidant… un métier ?
Le centre du Rimlishof s’est une nouvelle fois mobilisé aux côtés de l’APEH (Association d’Aide aux Parents d’Enfants Handicapés) pour s’inscrire activement dans la 5e Journée Nationale des Aidants.

Mme Frieh-Chevroton, a donné des informations très concrètes sur les missions de la MDPH. DNA – CG

« L’organisation de cette journée doit rester un temps fort pour l’ensemble de notre société », ont affirmé Alain Nussbaumer, directeur et Claire Matter, coordinatrice de projets du Rimlishof. Rappelons que, conformément à sa volonté de s’ouvrir à tous, le centre a récemment aménagé le bâtiment de l’Arche, afin de mieux s’ouvrir encore à la différence et au handicap. Cette journée de conférences, d’informations et de débats s’adressait aux personnes en situation de handicap, à leurs aidants, aux associations, ainsi qu’à toute autre personne concernée par le sujet.

Après un accueil chaleureux du directeur, Michèle Dietrich, Fondatrice et Présidente de l’APEH, Claire Schmitt psychologue, ainsi que Mme Frieh-Chevroton, infirmière à la MDPH ont tour à tour prodigué des conseils et présenté leurs actions menées en faveur des aidants.

D’autres organismes se sont également fait connaître aux participants à l’image du REAAP68 (Réseau Écoute Appui et Accompagnement des Parents), du CICAT (Centre d’Information et de Conseil en Aides Techniques), du réseau APA, de l’espace d’accueil « Elan, c’est vous », de la conseillère familiale Marie-Jeanne Siegwalt ou encore du groupe associatif « Siel Bleu » accompagnant les personnes en situation de handicap dans des pratiques sportives. L’on a également noté la présence de quelques structures susceptibles d’apporter du soutien aux aidants à l’image de l’assurance Allianz.

Le thème 2015 de la journée nationale intitulé « Aidant… un métier ? » n’a pas manqué d’intéresser de nombreux participants. Claire Schmitt, psychologue à l’APEH a tenté d’aborder cette question délicate avec beaucoup de finesse et d’humilité. Être aidant, est-ce un métier ? La réponse n’est pas si simple. On est d’abord parent ou conjoint avant-même de devenir aidant. Peut-on alors se mettre soi-même suffisamment à distance à l’instar d’un professionnel ? Se posent également les problèmes de formation, de reconnaissance financière ou de statut social. Être aidant reste « un métier très particulier » dans lequel l’on retrouve tous les inconvénients de ce dernier sans pouvoir profiter pour autant de ses quelques avantages.

Pas dépendant d’une seule personne


En conclusion Claire Schmitt encourage les aidants à s’inscrire le plus possible dans des groupes de parole qui peuvent les aider à se placer à distance. Il conviendrait également de faire en sorte que l’aidé ne soit pas dépendant d’une seule personne. Un forum comme celui de jeudi aura sans aucun doute contribué à redonner un peu de courage à ceux qui se sentent souvent un peu seuls face aux difficultés de leur mission quotidienne.

Rimlishof : 03 8976 82 10. Internet : www.rimli.com. Michèle Dietrich : 09 70 44 69 29 ; APEH, 09 53 67 05 95 ; 19 rue de Thiergarten – 67000 Strasbourg.
www.apeh.fr 


( Source DNA )

L’orgue retrouve sa voix

 Ca y est, l’orgue de l’église Saint-Jean-Baptiste de Buhl va enfin pouvoir sonner comme en octobre 1892, lorsqu’il a été inauguré après sa construction par Heinrich Koulen. Il reste une quinzaine d’instruments d’Heinrich Koulen, sur la quarantaine qu’il avait construits en Alsace, sans compter toutes les transformations qu’il a opérées, pas toujours dans le bon sens d’ailleurs.
Il a notamment dénaturé plusieurs orgues Silbermann, dont celui de la cathédrale de Strasbourg. La plupart des autres instruments ont été victimes de la dernière guerre ou remplacés par d’autres, notamment par Roethinger.

Celui de Buhl, avec ses 1479 tuyaux, est considéré comme son chef-d’œuvre alsacien. C’est un de principaux témoins de la facture romantique allemande en Alsace entre 1870 et 1914. Même s’il est actuellement peu connu, Heinrich Koulen a profondément marqué l’évolution de l’instrument, notamment par le remplacement de la traction mécanique par une traction pneumatique.

L’orgue Koulen de Buhl, un témoin de la fin du XIX e siècle Photo L’Alsace/Jean-Marie Schreiber



Avec ce procédé, explique Christian Lutz, qui a supervisé les travaux de relevage en qualité d’expert organologue auprès des Monuments historiques, « la liaison entre le clavier de l’organiste et le tuyau qui produit le son ne se fait plus par un système mécanique, mais par de l’air sous pression dans des tubes de métal ».

La traction pneumatique en était alors à ses débuts et manquait de fiabilité. Mais malgré ses défauts de jeunesse, l’orgue de Buhl présente, toujours selon Christian Lutz, « une palette sonore très originale, avec des nuances de timbres très subtiles. En ce sens, cet instrument présente un grand intérêt musical et patrimonial ». Et puis, la boiserie de son buffet est somptueuse, même si la perspective est un peu gâchée par les barres métalliques qui retiennent les murs de l’église.
Innovateur

Heinrich Koulen est né le 23 juin 1845 à Waldfeucht, près d’Aix-la-Chapelle, où son père était facteur d’orgue. Koulen fils s’est perfectionné chez Joseph Merklin à Paris et chez d’autres facteurs allemands. Il s’est installé à Strasbourg après l’annexion de 1871. Les systèmes de transmission étaient une préoccupation majeure des facteurs de l’époque : mécanique, pneumatique, électrique…
Heinrich Koulen a mis au point un nouveau système de sommiers à membranes, qu’il a utilisé avec une traction pneumatique tubulaire, dont il a construit le premier exemple en Alsace, en 1884 à Zinswiller. En 1888, il a construit le premier orgue d’Alsace à traction électrique, pour l’église protestante Saint-Aloyse de Neudorf.

Ces systèmes innovants manquaient cependant de fiabilité. Du fait de sa notoriété, Heinrich Koulen a été chargé de la restauration du grand orgue Silbermann de la cathédrale de Strasbourg. Ce fut un échec. Il a alors quitté Strasbourg pour s’établir en Allemagne, d’abord à Oppenau, puis, en 1903, à Augsbourg, où il est mort en 1919.

Au programme



Deux manifestations vont se chevaucher ce week-end à Buhl : l’inauguration de l’orgue, avec un concert, et le 150e anniversaire de l’Union chorale, avec également un concert. Celui-ci aura lieu dimanche en fin d’après-midi. Du coup, le concert d’inauguration de l’orgue sera donné samedi soir, avant l’inauguration proprement dite, prévue lors de la messe de dimanche matin.

Organiste titulaire de la basilique Notre-Dame de Thierenbach, professeur à la Musikhochschule de Cologne et conservateur des orgues de la Philharmonie de Cologne, Thierry Mechler a retenu un programme qui cadre bien avec l’instrument, avec de la musique de compositeurs contemporains de Heinrich Koulen : l’anglais Herbert Howells (1892-1983), les allemands Max Reger (1873-1916), Josef Rheinberger (né au Lichtenstein, 1839-1901) et Sigfrid Karg-Elert (1877-1933).
Thierry Mechler fera également des improvisations sur le retable du XVe siècle de Buhl (Jésus au Mont des Oliviers, la flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix et la crucifixion), avant de terminer par la fantaisie et fugue sur le nom de Bach, de Franz Liszt (1811-1886).

Dimanche 18 octobre à 10 h, la grand-messe de bénédiction sera concélébrée par le père Damien Moglo, le chanoine François Geissler et le père Jean-Marc Jacquot, expert diocésain des orgues. La célébration sera animée par l’ensemble des chorales de la communauté de paroisses Saint-Pirmin, sous la direction de Georges Gully, avec Éric Schweinberg à l’orgue et la chorale africaine « Terre de rencontre » de Colmar.

L'orgue Koulen de Buhl, un témoin de la fin du XIXe siècle  Photo Jean-Marie Schreiber



Deux manifestations vont se chevaucher ce week-end à Buhl : l’inauguration de l’orgue, avec un concert, et le 150e anniversaire de l’Union chorale, avec également un concert. Celui-ci aura lieu dimanche en fin d’après-midi. Du coup, le concert d’inauguration de l’orgue sera donné samedi soir, avant l’inauguration proprement dite, prévue lors de la messe de dimanche matin.

Organiste titulaire de la basilique Notre-Dame de Thierenbach, professeur à la Musikhochschule de Cologne et conservateur des orgues de la Philharmonie de Cologne, Thierry Mechler a retenu un programme qui cadre bien avec l’instrument, avec de la musique de compositeurs contemporains de Heinrich Koulen : l’anglais Herbert Howells (1892-1983), les allemands Max Reger (1873-1916), Josef Rheinberger (né au Lichtenstein, 1839-1901) et Sigfrid Karg-Elert (1877-1933).

Thierry Mechler fera également des improvisations sur le retable du XVe siècle de Buhl (Jésus au Mont des Oliviers, la flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix et la crucifixion), avant de terminer par la fantaisie et fugue sur le nom de Bach, de Franz Liszt (1811-1886).


( source L'Alsace )

vendredi 18 septembre 2015

Au Rimlishof : Dans l’attente de papiers

 Le Rimlishof est l’un des rares sites du département à accueillir des demandeurs d’asile. Actuellement 28 personnes, venues des Balkans et d’Afrique, y attendent l’examen de leur dossier. Pendant parfois plusieurs mois.

Demandeurs d’asile issus des Balkans (Kosovo et Albanie essentiellement). Les enfants sont scolarisés dans les écoles du secteur. PHOTOS DNA – M.PF

C’est une petite chambre aux murs jaunes. Ni délabrée ni flambant neuve. Trois lits, une armoire. Sanitaires et cuisine sur le palier à partager avec les autres occupants de l’étage. On est loin du grand luxe.


Comme tous les autres résidents de ce bâtiment dédié aux réfugiés, Belange et sa famille, attendent la décision d’un tribunal concernant leur demande d’asile politique. Pendant ce temps (jusqu’à un an, parfois), la petite famille restera au Rimlishof.
Davina, Carla et Belange Mpindi ont fui le Congo-Kinshasa.
Dans cette chambre, vivent Belange Mpindi et ses deux filles Davina (9 ans) et Carla (4 ans). Elles sont arrivées il y a quelques semaines en France, en provenance du Congo-Khinshasa. « Pour fuir des problèmes », explique la maman en lingala, sa langue maternelle. Sa fille aînée, qui parle un peu le français, fait office de traductrice. Sur la nature des problèmes en question, on n’en saura pas plus.

« Nous sommes uniquement chargés de leur hébergement, indique Alain Nussbaumer, directeur du site. Pour le Haut-Rhin, c’est l’association Acces qui gère le 115 (numéro d’urgence) s’occupe des démarches administratives et du placement dans les différents centres. » Et de rappeler : « Nous hébergeons uniquement des personnes qui sont en situation régulière sur le territoire. »

Dans le cadre bucolique du Rimlishof, les demandeurs d’asile bénéficient de deux distributions de nourriture effectuées en partie par des salariés du site, mais aussi par des bénévoles. « Sans eux, nous ne nous en sortirions pas », note le directeur. Sans les collectes de la Banque alimentaire d’où viennent les produits, non plus. Sans les 17,50 € par jour et par personne versés par l’État (par l’intermédiaire des services sociaux compétents) au centre d’hébergement, encore moins.


Bénévoles et salariés du Rimlishof préparent
les denrées pour les familles.
Les enfants sont scolarisés dans les écoles primaires de Buhl et au collège du Hugstein. « Ils passent d’abord des tests de français. À l’école Koechlin, il y a un poste qui a été dégagé dans ce but par l’Éducation nationale. »

 Depuis 2010, la grande majorité des arrivants est issue des Balkans. « Du Kosovo, essentiellement. Il y a des Kosovars, des Albanais, des Roms, des Serbes. » Cela ne va pas sans poser de problèmes. « On a dû déplacer deux familles à cause de conflits, mais ça reste rare. »


« Notre avenir est en France »


Manushaqe Zito est arrivée il y a un mois avec ses enfants Anxhelo et Anja. Ils sont Albanais parmi une majorité de Kosovars. Mme Zito parle presque couramment le français, langue qu’elle a apprise à l’école : « J’ai quitté mon pays pour des raisons familiales. Mon mari était violent. Aujourd’hui notre avenir est en France », assure-t-elle. Cela sera-t-il suffisant pour obtenir le droit d’asile ? C’est l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) qui en décidera.


La distribution de nourriture se déroule deux fois par semaine.
Pendant que les démarches administratives suivent leur cours, les réfugiés attendent. Ils n’ont pas l’autorisation de travailler. La situation est diversement vécue par les occupants du Rimli : « On voit bien qu’il y a parfois des personnes qui cherchent à profiter, dit Alain Nussbaumer. Mais elles sont peu nombreuses. On a, très majoritairement, affaire à des personnes qui vivent des moments vraiment difficiles et qui ont véritablement besoin d’aide. »

( Source DNA )

Le Rimlishoff : Mini-festival

Photo L’Alsace/Bernard Erhard


Le Rimlishoff a proposé, dimanche dernier, une rentrée scolaire agrémentée d’un mini-festival spécial jeunes. Ils étaient une cinquantaine à participer à l’issue du culte et, dans l’après-midi, aux différentes animations : village de gonflables, jeux géants, jeu de piste biblique.

Le verset musical a été offert par Den-Isa et son orchestre présentant un concert, « Juste là ! », avec de nouveaux chants, modernes et variés, une interactivité avec le jeune public qui est rejoint dans tout ce qu’il traverse : ses hauts et ses bas, sa joie et ses découvertes, ses interrogations sur la vie.

( Source l'Alsace )

lundi 14 septembre 2015

Portes ouvertes à la MJC

À l’aube du déménagement de la plupart des activités dans le bâtiment du Cercle, la MJC a ouvert ses portes samedi après-midi, invitant la population buhloise à découvrir les activités sportives et musicales, sans oublier la relaxation, les soirées contes, les conférences Connaissances du monde qu’elle propose.

Photos L’Alsace/Bernard Erhard

 Ce sont essentiellement des familles intéressées qui se sont déplacées, ne manquant point de participer à des ateliers : le tir à l’arc, un mini-parcours VTT, les maquettes téléguidées et le mini-tennis de table.



Durant l’après-midi, les adjoints se sont déplacés et ont été accueillis par le président, Christophe Peter, et son bras droit, l’infatigable directeur Maurice Emmenecker. Pour tous renseignements sur les activités et horaires dans cette nouvelle unité, contacter le directeur au 03.89.76.89.41 ou le président au 03.89.76.89.41.


( Source l'Alsace )

jeudi 10 septembre 2015

Portes ouvertes à la MJC

La MJC de Buhl organise une animation portes ouvertes qui aura lieu samedi 12 septembre, de 14 h à 18 h, au Cercle 2, rue du 5-Février à Buhl. Cette animation répond à un double objectif : présenter l’étendue des activités de la MJC à l’ensemble de la population et donner toutes les informations nécessaires à leur inscription, et d’autre part resserrer les liens entre les différentes sections de la MJC. Le public pourra se familiariser avec les différentes activités culturelles et sportives : cyclisme, initiation à la guitare et au piano, judo, maquettes, tennis de table, tir à l’arc, relaxation bioénergie.

Les jeunes judokas buhlois.  Photo L’Alsace/Bernard Erhard



Un gymkhana cycliste, dans la rue du 5-Février, sera ouvert à tous les jeunes à partir de 6 ans (apporter son vélo et si possible un casque). La section de maquettes présentera une exposition. Le public, jeunes et adultes, pourra s’initier au tir à l’arc dans la cour de la MJC et au tennis de table au Cercle.

Nouvelles ceintures à la section judo


Les jeunes judokas ont déjà repris leur activité sur le tatami buhlois sous la direction de la ceinture noire Nadine Berchiat, et animée par Jean-Joseph Bruckert, du judo club de Guebwiller. Mardi soir, à l’entame de la nouvelle saison, les jeunes judokas ont reçu leur nouvelle ceinture hautement méritée avant la trêve estivale. Ont obtenu la ceinture jaune Marc Antonio Amante ; la ceinture blanche- jaune Laura Bachelet, Jade Habbar, Mélissa Bledjahel-Graff et Jules Simon ; la ceinture blanche 1er dan Jade Bato.

 ( Source L'Alsace )

mardi 8 septembre 2015

Course d’orientation - Trois médailles d’or pour Florence Hanauer

 Les Florivaliens se sont particulièrement distingués en Corrèze, fin août, lors de la semaine fédérale de course d’orientation. Le club est rentré avec trois médailles d’or et trois médailles de bronze.

Florence Hanauer s’est distinguée en moyenne et longue distance et en course de nuit. DR

Le COBF a conclu les vacances par une formidable semaine fédérale en Corrèze. Sur les Causses, dans les environs de Brive, 25 orienteurs du club sont venus défier les meilleurs Français de leur catégorie. « Pour le groupe d’entraînement, c’est le rendez-vous incontournable, le but de l’année, et les jeunes se sont montrés dignes des objectifs à atteindre » , a commenté le président Pascal Dott.

Diane Hueber a décroché elle aussi
 le bronze sur la course de nuit.DR

Au programme des épreuves fédérales, le jeudi la moyenne distance élite seniors et jeunes (16/18 ans), vendredi la course de nuit, samedi la longue distance et dimanche les relais. Les courses annexes ont permis des réglages pour s’adapter aux spécificités des terrains et de la cartographie.


Après de belles courses de qualification la veille, la finale de jeudi a été âprement disputée : pas d’erreurs permises, les finalistes buhlois ont quelque peu coincé techniquement. Chez les jeunes dames, après une qualification sereine (1re de sa série), Florence Hanauer (D18) a assuré avec ses adversaires proches une finale pleine de suspens. Elle a décroché son 1er titre en Élite Jeune Moyenne Distance.

Léna Korchak (D50) a pris la 3 e place de nuit.DR



Olivier Sutter (H21), après une grosse faute de concentration, a terminé 37e , loin du top 5 espéré au regard de sa belle prestation en qualification. Diane Hueber, 22e (D21), Mathis Nicol-Desmau, 26e (H 18) et Anathael Dott 22e (H18) n’ont pas renouvelé leur course des qualifications, mais ont atteint l’objectif initial, à savoir la finale A.

Course de nuit


Coiffés de leur lampe, Claudie Grevet, Yves Boehm, Pascal, Malo, Anathael et Léane Dott, Lena Korchak, Ginette Schelcher, Florence et Sébastien Hanauer, Olivier Sutter, Diane Hueber, Justin et Bernard Renaud, Mathis, Vital et Yaé Nicol-Desmau ont pris le départ de la course de nuit. Un départ en masse avec circuits variés, qui n’ont pas déboussolé les orienteurs du Florival. Florence Hanauer remporte une 2e médaille d’or ; Yaé Nicol-Desmau (D12), Lena Korchak (D50) et Diane Hueber (D 21), le bronze.


Yaé Nicol-Desmau, 12 ans, s’est hissée
sur la 3 e marche du podium.DR
En longue distance, Florence Hanauer a remporté sa 3e médaille d’or, qui récompense tout le travail accompli au courant de l’année. Léane Dott (D14) et Lena Korchak (D50) ont longtemps mené dans leur catégorie avant de terminer à une frustrante, mais remarquable, 4e place. Pour le relais, les jeunes ont confirmé leur potentiel : Yaé Nicol-Desmau et Juliette Kuentz (D12), Malo Dott et Noah Lauvergne (H12) ont conclu par une 4e place la formidable semaine du COBF.

Désormais, c’est l’heure de la rentrée pour l’école d’orientation : la reprise est fixée au mercredi 9 septembre à 14 h au parc de l’IUFM à Guebwiller.


( Source L'Alsace )

dimanche 6 septembre 2015

Deux cent cinquante enfants à l’accueil loisirs

Les enfants de l’accueil de loisirs, des communes de Buhl, Murbach, Lautenbach, Lautenbach-Zell et Linthal ont pu participer durant toute la période des vacances, à l’exception de la première quinzaine d’août, à un programme d’animations riches et variées.

Mini colo, cet été au Rimlishof, avec découverte des insectes et petites bêtes.
Photo L’Alsace/Bernard Erhard

Environs 250 enfants de 3 à 16 ans ont pleinement profité des accueils de loisirs, des différents séjours (mini-colo au Rimlishof - camp vélo à Cernay et camp ados dans le Doubs) ainsi que des stages avec options thématiques (éveil moteur, découverte du poney, à plumes ou à poils, pêche).

De nouveaux bâtiments


Ils ont ainsi pu voyager à travers différents pays, personnages, couleurs sur le thème « tutti frutti » grâce à une équipe d’animateurs dynamiques et motivés.
Le succès des animations a cette année encore été au rendez-vous avec en prime de nouveaux locaux !

En effet, depuis le mois de mai, de nouveaux bâtiments accueillent les enfants sur un site formant une unité et permettant de regrouper les différentes tranches d’âges : accueil des 3-5 ans dans les locaux de l’école maternelle, des 6-12 ans dans les locaux du périscolaire et des adolescents à l’école Koechlin.

Ils bénéficient également d’un bel espace extérieur avec plateau de jeux, gazon, verger qui a permis aux enfants de profiter pleinement des belles conditions météo de cet été !

 ( Source L'Alsace )

samedi 5 septembre 2015

Associations - Un Lien fort utile

Réalisé par l’Office municipal des sports et de la culture (OMSC) de Buhl, le Lien des associations est un document indispensable en cette période de rentrée scolaire.



Le fascicule fournit de précieuses informations sur les différentes activités proposées par les 22 associations qui animent la commune buhloise. Noms des sociétés, années de création, identités et coordonnées des présidents, animations diverses, toutes les informations utiles pour adhérer à un club sont compilées dans ce recueil illustré.

Le Lien des associations est disponible à l’accueil de la mairie de Buhl. Possibilité aussi de surfer sur le site de l’OMSC : http://www.omsc-buhl.fr.


( Source DNA)

mercredi 26 août 2015

Audrey Ritter et Fabrice Grill

Audrey et Fabrice Grill ont célébré leur mariage PHOTO DNA – CG


Audrey Ritter et Fabrice Grill ont célébré leur mariage le samedi 22 août en l’église Saint-Jean-Baptiste de Buhl. Audrey est la fille de Daniel et d’Annick Ritter née Fugler résidant à Buhl. Fabrice originaire de Bergholtz est le fils de Jean et de Marie-Reine Grill née Ehrsam. Fabrice est gérant de la société GAEC Grill de Bergholtz et est heureux de profiter du soutien de son épouse Audrey.

Une joyeuse haie d’honneur composée de footballeurs de l’AS Berrwiller auxquels se sont ajoutés de nombreux acteurs de la troupe du Théâtre Alsacien de Guebwiller a célébré l’union du jeune couple à la sortie de l’église. La célébration religieuse très participative a été assurée avec beaucoup de chaleur et d’humour par le père Damien Moglo.

Actualités Buhloise, Les DNA adressent leurs sincères félicitations à Audrey et à Fabrice.

( Source DNA)

lundi 24 août 2015

Trente bougies pour le Rimlishof

 Ce week-end, le Rimlishof, centre d’accueil et de vacances à Buhl, a fêté son 30e anniversaire. Durant ces deux jours placés sous le signe de la rencontre et de l’amitié, les animations étaient nombreuses pour divertir les invités et le public .

Le gâteau d’anniversaire a été partagé entre les convives. Photos L’Alsace/Bernard Erhard


Trente années résumées par Bertrand Mathys, le président de l’association des amis du Rimlishof. « Quand on regarde le parcours effectué depuis l’inauguration en 1985, l’évolution du centre de vacances et les projets encore en cours, on se réjouit et on est toujours en attente d’un avenir serein et utile pour le Rimlishof. »

Pour Jérémy Rudy, du conseil d’administration, c’est le cri du cœur : « Que l’aventure continue ! ». En effet, il a séjourné sur les hauteurs de Buhl les week-ends durant son enfance, mais également par la suite en colonie de vacances et a participé aux camps Bac. Il connaît les lieux presque depuis l’origine.

Bertrand Mathys et Jérémy Rudy (à droite) entourant Laurent Levy « l’archéologue de l’imaginaire ». Photo L’Alsace


Un anniversaire ne peut se fêter sans gâteau. Aussi, hier après-midi, après un pique-nique champêtre, le gâteau d’anniversaire a été partagé par tous.

Le mot de la fin est revenu au premier président et directeur Daniel Agopian : « Joyeux anniversaire au Rimlishof, et nous ne sommes qu’au début d’une longue, longue aventure ! »


( Source l’Alsace )

dimanche 23 août 2015

Eglise Saint-Jean-Baptiste - Le retable, un autre joyau de l’église



Le Retable de Buhl, comme il est communément appelé, est un autre joyau contenu dans l’église Saint-Jean-Baptiste. Ce chef-d’œuvre datant de la fin du XVe siècle est attribué à l’École de Martin Schongauer. Représentant, volets ouverts, la Passion du Christ et, volets fermés, la vie de la Vierge, on y retrouve des techniques appliquées au début de la Renaissance, ébauches de perspectives, ors gravés, couleurs chatoyantes, drapés… D’une dimension impressionnante, le panneau central mesure 350 cm de large sur 197 cm de haut, le Retable a la particularité d’être exposé en trois parties détachées. À remarquer aussi, les cadres des trois panneaux richement ouvragés dépictant une
 végétation abondante.

( Source DNA)

Église Saint-Jean-Baptiste - Un orgue flambant neuf

Les travaux de relevage de l’orgue Koulen de l’église Saint-Jean-Baptiste ont été achevés au mois de mars et ce splendide instrument, classé monument historique en 2012, sera inauguré comme il se doit, en grande pompe, les 17 et 18 octobre prochains.


L’orgue Heinrich Koulen, classé intégralement monument historique. PHOTOs DNA – ziz

Inauguré le 27 octobre 1892, l’orgue Heinrich Koulen fêtera les 17 et 18 octobre prochains, à dix jours près, ses 123 années d’existence. Grâce à la décision prise par le conseil de fabrique en 2008 de sauvegarder cet instrument remarquable et grâce aux divers soutiens financiers, l’orgue Koulen, reste conforté dans sa temporalité.

Grâce à la clairvoyance à la ténacité du conseil de fabrique, de la chorale, des autorités religieuses et au soutien de la municipalité, des paroissiens, des aides financières des institutions étatiques, régionales ou privées, l’orgue Heinrich Koulen, seul orgue à transmission pneumatique d’Alsace (hormis celui de l’abbaye d’Andlau plus ancien et comportant moins de jeux) à être représentatif de la facture romantique allemande, a pu être remis en état. Il accompagnera à nouveau, avec flamboyance, les célébrations religieuses et, pourquoi pas, pourrait devenir l’instrument phare de concerts !


L’une des plus grandes orgues Koulen


L’église néo-romane Saint-Jean-Baptiste a été remaniée à partir de 1860 par les architectes Langestein, de Cernay, qui édifia la nef de 1868 à 1870, Hartmann, de Colmar, qui construisit le chœur en 1877 après une interruption due à la guerre de 1870 et Kreyer, de Colmar, qui, en 1899, surmonta la tour datant du XIIIe siècle d’un clocher octogonal.

L’orgue, de facture romantique allemande, fut construit en 1892 par Heinrich Koulen. Né à Waldfeucht, en Rhénanie du Nord/Westphalie, où son père, Wilhelm Koulen, était facteur d’orgue, il s’est perfectionné chez Joseph Merklin à Paris avant de s’installer à Strasbourg après l’annexion de 1871. À partir de 1874, il construisit des instruments à traction mécanique puis, dès 1885, passa à la transmission pneumatique dont il fut l’un des pionniers.

L’orgue de Buhl est, avec ses 1 479 tuyaux, ses 27 jeux, l’une des plus grandes orgues Heinrich Koulen conservées. En 2012, l’orgue et son buffet remarquable ont été classés intégralement monument historique.


Le sauvetage de l’orgue



L’orgue fut « soigné » une première fois de 1923 à 1931 par Alfred Berger. En 1980, Christian Guerrier fit un relevage et un nettoyage complet. En 1986, l’orgue fut noté « en très bon état » par l’Inventaire des orgues d’Alsace. Mais, en 2003, il fut considéré inutilisable.
En 2007, l’organiste Eric Schweinberg demanda une expertise à l’expert diocésain, Jean-Jacques Jacquot. Une année plus tard, la décision fut prise par le conseil de fabrique de remettre l’orgue en état.

Le baptistère dédié au saint patron de l’église reprenant la forme octogonale du clocher. Le baptistère dédié au saint-patron de l'église reprenant la forme octogonale du clocher.
PHOTO DNA - ziz


En 2012, l’instrument et son buffet sont classés monument historique. En 2013, Christian Lutz, expert organologue auprès des Monuments Historiques est chargé de la rédaction du cahier des charges.

En juillet 2014, le maître facteur d’orgues Hubert Brayé, de Mortzwiller, entreprend le démontage.
En mars 2015, fin des travaux de relevage
.

Inauguration cet automne


L’orgue Koulen sera inauguré cet automne. Voici le programme. Samedi 17 octobre, à 20 h : grand concert avec, à l’orgue, Thierry Mechler, avec projection et commentaires sur l’histoire de l’orgue.
Dimanche 18 octobre à 10 h : messe d’inauguration et bénédiction de l’orgue, concélébrées par le père Damien Moglo, curé de la communauté des paroisses du Haut Florival et par le chanoine François Geissler, délégué diocésain de Strasbourg.

La célébration sera embellie par l’ensemble des chorales paroissiales du Haut Florival, dirigée par Georges Gully et, la chorale africaine « Terre de Rencontre » de Colmar avec, à l’orgue, l’organiste de Buhl, Éric Schweinberg.

À l’issue de la messe, les personnes présentes seront invitées au verre de l’amitié sous le chapiteau dressé par la commune sur la place de l’église.

Un moment convivial et festif qui sera l’occasion de remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce chef-d’œuvre.

Orgue Heinrich Koulen - Souscription


Le conseil de fabrique de l’église Saint-Jean-Baptiste lance une campagne de soutien pour le financement de la restauration sous forme de parrainage des tuyaux de l’orgue.
Il y en a 1479, de longueurs différentes, quelques centimètres pour les notes aiguës (en zinc), à plus de cinq mètres pour les notes plus graves (en bois).
Le parrainage proposé est le suivant :

- pour les tuyaux mesurant 65 cm (octave, flageolet), 20 euros ; pour les tuyaux de 130 cm (prestant, flûte traverse, violon), 50 euros ; pour les tuyaux mixture 3 rangs, 75 euros ; pour les tuyaux de 260 cm (flûte, gambe, trompette, voix célestes), 100 euros ; pour les tuyaux de 520 cm (bourdon, soubasse, contrebasse, posaune, 200 euros.

Les dons peuvent être transmis soit au président du conseil de fabrique, Maurice Emmenecker, au 3, rue Rogelet, 68130 Buhl, soit à la trésorière, Madeleine Triponel, au 130, rue du Florival, 68130 Buhl, soit en effectuant un virement au nom de la « Fabrique d’église Saint-Jean-Baptiste à Buhl – Opération Parrainage Orgue », à la CCM de Buhl/Murbach, compte 10141060. À partir de 20 euros, un reçu fiscal sera retourné aux donateurs qui pourront bénéficier de 66 % de déduction fiscale.

( Source DNA)

samedi 22 août 2015

Les Buhlois préparent leur saison

 Un tout nouveau comité sous la présidence de Pascal Babula a été mis en place depuis début juillet. Les réunions ont été nombreuses pour bien préparer la nouvelle saison, bien que les seniors ont rechaussés leurs crampons depuis quelques semaines avec Roger Eloidin un entraîneur qui vise la montée pour la une et la deux.


Les footballeurs buhlois autour de leur entraîneur Roger Eloidin (le pied sur le ballon).
 Photo L’Alsace/Bernard Erhard


« Nous proposons un stage pour les jeunes de la catégorie U13 (née en 2004 et 2003), du lundi 24 au vendredi 28 de 17 h à 19 h. Ce stage est mené par le nouveau président des jeunes Eric Sirlin et de ses dirigeants. Pendant cette semaine de stage, une rencontre conviviale parents-dirigeants est prévue afin d’échanger et de transmettre les informations nécessaires pour le bon déroulement de la saison pour l’ensemble des catégories (Débutants à U15). Le club en profitera pour recruter des dirigeants pour certaines catégories de jeunes.


Pour ceux qui sont d’ores et déjà intéressés, vous pouvez contacter le président des jeunes : Eric Sirlin au 06.87.45.39.66 », précise le président Pascal Babula qui supervise cette reprise footballistique.

Reprise des entraînements

Reprise des entraînements pour les pitchounes et les débutants (née en 2007,2008, 2009 et 2010) le mercredi 2 septembre à 14 h, les U11 (née en 2005 et 2006) le mercredi 2 septembre à 14 h 30 et les U 15 (2001 et 2002) le lundi 24 août à 17 h. Correspondant Jeunes et Séniors : Michael Bruetschy 06.63.70.77.67.

En marge du sport

Côté récréatif, le président annonce également l’après-midi belote le dimanche 30 août. Ouverture à 13 h 30, début du concours à 14 h 30. Prix d’entrée 10 € avec une boisson offerte. Petite restauration et boissons sur place. Nombreux lots.


( Source L'Alsace )

Pèlerinage paroissial à Autrey

Le 20 août, le pèlerinage annuel organisé par la paroisse de Buhl conduisait un groupe de 50 personnes à une escapade spirituelle et festive à l’abbaye d’Autrey (Vosges). La matinée a débuté par la célébration eucharistique de l’Assomption dans l’église de l’abbaye, consacrée à la Vierge Marie, concélébrée par le Père Damien, le curé du Haut Florival et le Père Jean-Claude, un prêtre ami togolais. 



Dans son homélie, le Père Moglo a évoqué les personnes absentes qui ont participé aux pèlerinages paroissiaux depuis l’origine et a sensibilisé l’assistance au rôle et à l’importance de Marie, Mère du Christ et servante dans l’Église universelle.

À l’issue de la messe, sous la conduite du Frère Siméon, un religieux de la communauté des Béatitudes, responsables du lieu, les Florivaliens ont découvert les différents éléments du joyau de l’abbaye, édifiée au XIIe siècle et successivement abbaye, manufacture de tréfilerie, et à nouveau séminaire.

Après un déjeuner copieux servi dans un restaurant à Brouvelieures, le groupe buhlois est revenu à Autrey pour une visite magnifique, un parc de quatre hectares, véritable jardin botanique composé de 3500 essences variées. C’est dans la bonne humeur que le groupe est rentré à Buhl dans la soirée, les participants espérant se retrouver à nouveau l’année prochaine.


( Source L'Alsace )

vendredi 21 août 2015

Florival : Fleurissement intercommunal

Cent trente sites ont été notés, mercredi, par la commission florivalienne du fleurissement. Le jury a été sensible à l’engouement des particuliers à mettre en valeur leur habitat et leur zone de vie.


La commission du fleurissement florivalien lors de son passage à Guebwiller.
Photo L’Alsace/Bernard Erhard



De Guebwiller à Linthal, en passant par Murbach, Buhl, Lautenbach-Zell et Lautenbach, la commission du fleurissement intercommunal « Fleurir le Florival » a sillonné mercredi les rues de ces différentes communes pour sélectionner les plus beaux efforts de fleurissement et d’embellissement parmi les 130 sites proposés par les six commissions communales du Florival, répartis en diverses catégories : maisons avec jardin, balcons individuels ou collectifs, fenêtres et façades fleuries, commerces.

La commission était composée de Marianne Loewert, adjointe buhloise chargée du fleurissement et de l’environnement, Yves Coquelle, 1er adjoint buhlois, tous deux coordinateurs de la commission, Jean-Marie Rost, adjoint guebwillerois, Alexis Groelly, adjoint de Lautenbach, Fabienne Hammerrer secrétaire à Lautenbach-Zell et Yvette Bisey, adjointe de Linthal.

La commission a pris le temps pour admirer et noter les différentes réalisations florales qui égaient par leur beauté le Florival. Malgré la canicule du mois de juillet qui a un peu perturbé cette édition, le jury a découvert un fleurissement de qualité, de très belles compositions soignées dont certaines font preuve d’une recherche originale par la variété des plantes sélectionnées ainsi que par leurs couleurs chatoyantes.

Le jury tient à féliciter tous les particuliers pour leur engouement à mettre en valeur leur maison et par là même donner une image positive et agréable de leur commune en particulier et du Florival en général.

Récompenses en mai


Pour la notation, les critères retenus ont été l’harmonie des couleurs, l’originalité, l’ensemble floral ainsi que l’entretien des plantations. C’est avec plaisir que la commission a accueilli Fernand Doll, maire de Buhl, pour un déjeuner pris en commun à Linthal.

Comme tous les ans, les artisans du fleurissement seront récompensés lors de la Fête « Fleurir, c’est accueillir » qui aura lieu au mois de mai à Buhl.

( Source l'Alsace )

mercredi 19 août 2015

Le Rimlishof : 30 années d’accueil

Le Rimlishof, le centre d’accueil et de vacances situé sur les hauteurs de Buhl, va fêter ses 30 ans ce week-end. L’occasion de découvrir les nouveaux projets et l’ouverture d’un lieu qui ne renie pas son engagement chrétien.

Alain Nussbaumer (à dr.) et une partie du personnel et des bénévoles préparent la fête organisée ce week-end pour les 30 ans du Rimlishof, le centre d’accueil et de vacances installé sur les hauteurs de Buhl.Photos L’Alsace


Le Rimlishof ? Nombre de ceux qui y sont passés pour un stage ou une colo ont développé un attachement à ce centre perché sur les hauteurs de Buhl, dans un écrin de verdure. D’autres restent réticents à pousser la porte, freinés peut-être par l’engagement chrétien des fondateurs de ce centre d’accueil et de vacances. De fait, le « Rimli », qui fête ses 30 ans, c’est un peu tout cela. « Au départ, le lieu était réservé aux camps organisés par la Ligue pour la lecture de la Bible, une association présente dans 140 pays, et par les églises environnantes. Aujourd’hui, nous sommes ouverts à tout le monde et à de multiples activités » , souligne Alain Nussbaumer, le directeur.

Chaque année, fort de ses 145 lits répartis dans une quarantaine de chambres, le centre accueille aussi bien des écoles en classe verte que des master class de musique, des colloques associatifs que des stages de VTT. Parallèlement, il continue à assurer les camps et colo de la Ligue. « Nous nous adressons en premier lieu à des groupes à qui nous proposons une pension complète, avec ou sans animations » , indique le directeur, qui peut s’appuyer sur un effectif de 15 salariés et de nombreux bénévoles.

« Permettre la rencontre »


L’ouverture à tous les publics, ne serait-ce que financièrement, était devenue une nécessité. La démarche relevait aussi d’une volonté profonde. « Comme plusieurs séjours peuvent se dérouler en même temps, nous aimons permettre la rencontre » , souligne le directeur. Il peut donc arriver que les enfants d’un stage de chants partent faire une balade avec un groupe VTT quand ces derniers participeront à une soirée en chansons. L’espace et l’agencement des lieux le permettent. Mais chaque groupe peut aussi vaquer à ses propres activités.

« Longtemps, nous avons regretté de ne pas pouvoir aller au bout de notre projet, en particulier vis-à-vis des personnes handicapées. Aujourd’hui, après neuf mois de travaux, nous disposons d’un ascenseur, ainsi que de huit chambres et de sanitaires adaptés aux personnes en fauteuil » , précise Alain Nussbaumer. Ce qui a permis au Rimlishof d’accueillir par exemple des jeunes d’un IME (Institut médico-éducatif), un groupe de malentendants ou encore un colloque de l’association France Alzheimer. Et, dans le cadre des formations aux métiers de l’animation qu’il organise, le Rimlishof propose un module « accueil de l’enfant différent ».

Enfants et migrants


Depuis quelques années, les responsables du Rimlishof ont souhaité renforcer également leur engagement social et local. C’est ainsi que 40 places sont désormais réservées à des familles de demandeurs d’asile, en lien avec le 115. « Actuellement, nous accueillons une douzaine de familles, qui viennent des pays de l’Est pour l’essentiel. Mais il y a énormément de turnover car la plupart des demandes sont rejetées. » Néanmoins, ces familles disposent de chambres, d’une cuisine à part, d’une salle à manger et « les enfants peuvent bénéficier des animations proposées aux jeunes vacanciers » , certifie Alain Nussbaumer, qui effectue un travail de suivi avec ces familles.

Parallèlement, le centre a ouvert une microcrèche, qui fonctionne toute l’année. « Nous pouvons accueillir dix enfants au maximum, dont trois en situation de handicap » , indique Alain Nussbaumer. Actuellement, la structure fait le plein avec des enfants du secteur, dont deux jeunes autistes et un trisomique. « Nous ne voulons pas développer un accueil spécialisé mais, là encore, permettre à des enfants différents d’être accueillis ensemble, autour d’un projet commun » , répète le directeur.
Arrivé il y a vingt ans, Alain Nussbaumer avait pour objectif de redynamiser le centre. « Je pensais rester cinq ans et je suis toujours là » , sourit-il. « De nouveaux projets ont vu le jour et j’espère que ce n’est pas fini ! » Il a en tête de nouveaux accueils, avec toujours une idée d’ouverture. « Chez nous, l’accueil est une vocation et nos valeurs sont convivialité, diversité, respect, engagement, fiabilité. Cela fait 30 ans que ça dure et il était important de fêter cet anniversaire. » Bien entendu, tout le monde est invité.

CONTACTER Le Rimlishof, 3 rue du Rimlishof, 68350 Buhl, Tél. 03.89.76.82.10. Site Internet : www.rimli.com


INSOLITE

Depuis l’été dernier, les Amis du Rimlishof ont investi dans un hébergement insolite : la Campalune. Extérieurement, cela ressemble à un bouton de fleur, suspendu au milieu des arbres, et dont les pétales peuvent s’ouvrir. Ce lieu offre aussi une vue imprenable sur la nature et le ciel étoilé. La Campalune peut accueillir jusqu’à quatre personnes. D’autres Campalunes pourraient être installées dans les prochaines années. Tarif : 110 € pour deux et par nuitée, petit-déjeuner compris.

La Campalune. Archives  L’Alsace



LE PROGRAMME DE LA FÊTE

Pour fêter les 30 ans du centre d’accueil et de vacances, les Amis du Rimlishof organisent un week-end anniversaire, les 22 et 23 août, à destination de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont fréquenté le Rimlishof, mais aussi des gens du secteur. Pour l’occasion, les visiteurs seront les invités du « Rimli ». Si le cœur leur en dit, ils pourront toutefois faire un don à l’association…

Samedi 22 août

La fête débutera au cours de l’après-midi. Les gens pourront découvrir les différents domaines d’activité et les différents lieux qui constituent le centre. « Il y aura des ateliers et des animations diverses » , précise Alain Nussbaumer, le directeur du Rimlishof.

Le verre de l’amitié sera servi vers 19 h avant un grand barbecue. La fin de la soirée prendra des allures de colonie de vacances, avec un concert assuré par les enfants du « séjour en chansons », un grand feu de camp, des morceaux de guimauve à griller et des airs de guitare.

Dimanche 23 août

La journée démarrera avec un « culte de reconnaissance », une cérémonie œcuménique laissant une large place aux témoignages et rythmée par les chants des jeunes du « séjour en chansons ». Ils seront accompagnés par l’artiste Daniel Pialat et par Virginie Pacheco, une habituée des directions de chorale passée par le Rimlishof, qui fait spécialement le déplacement depuis le Canada.
Ensuite, place à un pique-nique géant sur les hauteurs du Rimlishof. Chacun pourra trouver sur place de quoi manger, préparé par les bénévoles. Les bougies, installées sur un gros gâteau d’anniversaire, seront soufflées vers 13 h 30.

L’après-midi sera consacré à des temps de rencontre et à des activités sur le thème de la nature.


DE LA FERME A LA COLO

La maison, qui est au cœur de l’actuel domaine du Rimlishof, est mentionnée pour la première fois en 1542. À l’époque, c’était une ferme appartenant à un certain Pierre Rimlin ou Rimley, ce qui lui donna son nom. Les poutres de la maison d’origine sont toujours visibles dans la salle à manger. La maison a été cédée par les descendants de la famille Rimlin à l’abbaye de Murbach, laquelle est restée propriétaire jusqu’en 1789.

Le bâtiment historique du Rimlishof a connu de nombreux travaux et de mise aux normes.
Il dispose désormais de chambres pour des personnes en situation de handicap


De cette date au début du XXe siècle, il n’a été trouvé aucune mention ni aucune représentation du lieu. L’histoire reprend au début des années 30 avec la famille Blaser, qui en fit une ferme-hôtel où les habitants de la vallée pouvaient venir suivre « une cure de lait et d’air frais ». Il existe de vieilles cartes postales qui attestent encore de cette période.

Dans les années 60, c’est l’association mulhousienne « Sainte Jeanne d’Arc » qui a repris les lieux pour en faire un centre de vacances. Afin de développer son activité, elle fait également construire deux nouveaux bâtiments, toujours utilisés aujourd’hui. Mais les affaires périclitent et, en 1977, l’ensemble a été repris par le SIVOM de Guebwiller.

Ce dernier le cédera en 1983 à la Ligue pour la lecture de la Bible (LLB), dont les locaux à Guebwiller ne sont plus adaptés. L’association « Les Amis du Rimlishof » a été créée en 1981 dans le but de gérer le lieu, qui va longtemps accueillir les activités de la Ligue, puis bien d’autres.

( Source l'Alsace )

mardi 18 août 2015

Évaluation floral

La période estivale est un rendez-vous incontournable pour les commissions du fleurissement. Celle de Buhl vient de parcourir les rues de la commune afin de noter les compositions réalisées par les habitants


Le jury du fleurissement de Buhl.  Photo L’Alsace/Bernard Erhard

La commission du fleurissement de Buhl, composée de Marianne Loewert adjointe chargée du fleurissement, d’Yves Coquelle 1er adjoint, des conseillers municipaux Sophy Arger, Marie-Claire Frey, Sylvie Nuzzo, René Bitsch et du photographe de service Sébastien Flory s’est attachée, vendredi dernier, à la tâche annuelle de la notation.

Malgré la canicule de juillet, le jury a découvert et apprécié un fleurissement de qualité avec de belles compositions harmonieuses très hautes en couleur réalisées par les habitants dans chacune des catégories : maisons avec jardin, balcons, collectifs et commerce.

« Nous tenons à féliciter tous les particuliers pour l’investissement et le temps passé pour le fleurissement. Ils apportent un plus à l’embellissement de la cité. Ils sont complémentaires aux soins apportés par l’équipe des services techniques pour le fleurissement communal » , indique Marianne Loewert. Elle « invite la jeune génération à apporter un complément floral, car nous avons pu constater une très légère baisse de la participation des particuliers ».

Pour la notation, les critères retenus ont été l’harmonie des couleurs, l’ensemble floral ainsi que l’entretien des plantations.

Les lauréats seront récompensés au printemps prochain.

( Source L'Alsace )

lundi 17 août 2015

Le château du Hugstein - Un campement pour vivre comme au XIVe siècle

 Le Hugstein a repris vie l'espace d'un week end grâce à la "Compagnie de Faylan. Tordre le cou aux idées reçues en faisant revivre au public une séquence de la vie au milieu du XIVe siècle, tel est le projet de cette bande de mordus du Moyen Âge nourris dans leur jeunesse de visites de châteaux et d’animations médiévales et qui se sont retrouvés, samedi et dimanche au Hugstein, autour de Jérémy Diby, président de l’association basée à Husseren-Wesserling.


Duel dans le fossé du château Photo Claude Braunschweig

Le campement s’est donc monté au pied des ruines du Hugstein sous l’œil du sire Jean de Faylan et chacun a pu vaquer à ses occupations : Maître Poulaillont apiculteur par ailleurs à l’atelier ciergerie pour la fabrication de bougies en cire d’abeilles, dame Herrade à son atelier de calligraphie, Léonardo et Jean De Faylan au maniement des armes : hauberts, épées et armures. Les dames se sont mises à la préparation du repas : soupe aux légumes, gâteaux au miel et aux épices.



Tout cela a été élaboré avec le souci permanent d’éliminer toute invraisemblance grâce à de nombreuses recherches. Mais comme nous le confiait Maître Poulaillont : « Nous ne pouvons pas totalement éliminer le fait que nous sommes des hommes du XXIe siècle dans la manière d’aborder les techniques du Moyen Âge ».


Le public a été largement invité à participer activement aux ateliers et à s’informer sur les détails de la vie quotidienne. Comme le précisait Jérémy Diby, la Compagnie est entièrement autofinancée grâce à sa participation à de nombreuses manifestations et aux cotisations de ses membres.

Elle sera d’ailleurs à nouveau présente au Hugstein, l’année prochaine, dans le cadre des festivités du 10e anniversaire de l’association Pro Hugstein présidée par Jean-Marie Nick.


( Source L'Alsace )

vendredi 14 août 2015

Les 30 ans du Rimlishof

Fidèle à ses valeurs

Le Rimlishof fête les 22 et 23 août son trentième anniversaire. Le centre d’accueil qui a ouvert en 1985 est resté fidèle au fil des années à ses valeurs chrétiennes tout en s’ouvrant et en se développant dans l’accueil de loisirs, l’éducation, la formation, l’événementiel et le social. Avec 15000 nuitées par an et quinze permanents, il est aussi un acteur économique local.


Alain Nussbaumer, le directeur, est au « Rimli » depuis vingt ans. PHOTOS DNA


Depuis 1985, l’association « Les Amis du Rimlishof », fondée trois ans plus tôt par la Ligue pour la lecture de la Bible, gère le centre d’accueil du Rimlishof à Buhl. « À l’époque, le centre de vacances de Guebwiller n’était plus adapté à l’accueil de séjours et de là, l’idée de racheter ce site du Rimlishof, qui était alors propriété depuis 1977 du SIVOM de Guebwiller, et d’y créer un centre de vacances. D’importants travaux ont été nécessaires financés par les membres de l’association au travers de dons, et de subventions publiques » explique Alain Nussbaumer, le directeur, qui est au Rimlishof depuis vingt ans.

15000 nuitées par an


L’ancienne ferme, mentionnée pour la première fois en 1542, dépendant de l’Abbaye de Murbach jusqu’en 1789 et longtemps propriété de la famille Blaser au XX ème siècle, avait accueilli dès les années 1960, un centre de vacances de l’association Ste-Jeanne d’Arc de Mulhouse. « Les Amis du Rimlishof » avec à l’époque Paul Schmitt, Claude Gasch, Daniel Agopian, François Berninger, Bertus Koenig et Bernard Laporte notamment, ont par conséquent poursuivi et développé cette vocation de centre de vacances du Rimlishof. « Au commencement, le Rimlishof a fonctionné essentiellement autour des camps et des colonies, et de l’accueil de groupes d’églises pour des activités cultuelles. Il a ensuite étendu son accueil aux classes de découvertes des écoles primaires, des classes vertes laïques, de groupes, et depuis quatre ans, nous avons développé l’accueil de groupes d’handicapés. Depuis 2010, nous travaillons aussi avec l’association Accès et les pouvoirs publics, et proposons 40 places pour l’accueil de familles de demandeurs d’asile, qui viennent essentiellement du Kosovo ». Avec ses 140 lits et ses 35 chambres, ses 15000 nuitées par an, le Rimlishof a développé ses activités dans cinq grandes directions, tout en restant fidèle à ses valeurs chrétiennes. Les loisirs avec l’accueil de séjours de vacances, de familles, de groupes, d’associations et d’entreprise, la formation avec l’accueil de cessions, l’éducation avec l’accueil de classes de découvertes, l’éveil à la foi, les séjours de vacances éducatifs et l’ouverture d’une microcrèche. Le Rimlishof a aussi développé le volet événementiel avec l’accueil de fêtes de famille, de rendez-vous culturels comme des concerts ou le festival Tentinabul, et enfin le social avec notamment l’accueil de familles de demandeurs d’asile. « Aujourd’hui notre slogan, c’est l’accueil de chacun avec ses différences » poursuit Alain Nussbaumer. L’établissement qui fonctionne avec quinze permanents (l’équivalent de dix temps pleins) et de nombreux bénévoles a mené à bien d’importants travaux pour réaménager et mettre aux normes son bâtiment de l’Arche. Un chantier de 600000 euros qui a été inauguré en juin dernier (nos éditions).

Le bâtiment historique a fait l’objet d’un important chantier de restructuration et rénovation.
PHOTO DNA - Jean-Alain HAAN


 

«Une vocation d’accueil… »


« Nous avons une vocation d’accueil et notre but est de pouvoir toucher tous les publics et de rendre l’accueil possible, comme c’est par exemple le cas pour les groupes de personnes handicapées » souligne encore le directeur. Quant à l’avenir de son établissement, Alain Nussbaumer parle de la volonté de « mieux concilier encore l’accueil de la différence », il évoque aussi la mise en place de nouvelles activités et de projets comme la création d’un jardin sensoriel ou celle d’un village atypique (une première habitation a déjà été mise en place), du développement de nouveaux services et formations. Du côté des investissements « il faudra se pencher sur la réfection de notre salle qui accueille les conférences et les concerts pour la rendre plus fonctionnelle et moins sonore ». En attendant, ce sont bien les festivités du 30ème anniversaire qui occupent l’esprit des bénévoles de l’association du président Bertrand Mathis. Un anniversaire qui sera fêté comme il se doit les 22 et 23 août prochains. « Cet anniversaire se veut festif, familial et convivial, ce sera l’occasion pour plusieurs générations qui ont fréquenté le Rimlishof de se retrouver, tout comme ceux qui sont attachés à ce lieu. Et bien sûr tout le monde sera le bienvenu… ».

Le « Rimli » a ouvert ses portes en 1985. PHOTO DNA - Jean-Alain HAAN


Les festivités du 30ème anniversaire du Rimlishof les 22 et 23 août avec le samedi à partir de15h un après-midi récréatif avec des jeux et de nombreuses animations, à partir de 19h une grillades party, à partir de 20h30 une veillée, un concert avec les anciens du séjour en chansons et peut-être la crémation d’un bûcher. Le dimanche à 10h, un culte de reconnaissance, à 12h déjeuner dans le pré et à partir de 14h un après-midi détente


( Source DNA )