Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

Cette page d'informations concernant Buhl n'est pas une émanation des Élus de la Municipalité de Buhl ni au service de ces derniers.

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mardi 13 octobre 2015

5e Journée Nationale des Aidants

Aidant… un métier ?
Le centre du Rimlishof s’est une nouvelle fois mobilisé aux côtés de l’APEH (Association d’Aide aux Parents d’Enfants Handicapés) pour s’inscrire activement dans la 5e Journée Nationale des Aidants.

Mme Frieh-Chevroton, a donné des informations très concrètes sur les missions de la MDPH. DNA – CG

« L’organisation de cette journée doit rester un temps fort pour l’ensemble de notre société », ont affirmé Alain Nussbaumer, directeur et Claire Matter, coordinatrice de projets du Rimlishof. Rappelons que, conformément à sa volonté de s’ouvrir à tous, le centre a récemment aménagé le bâtiment de l’Arche, afin de mieux s’ouvrir encore à la différence et au handicap. Cette journée de conférences, d’informations et de débats s’adressait aux personnes en situation de handicap, à leurs aidants, aux associations, ainsi qu’à toute autre personne concernée par le sujet.

Après un accueil chaleureux du directeur, Michèle Dietrich, Fondatrice et Présidente de l’APEH, Claire Schmitt psychologue, ainsi que Mme Frieh-Chevroton, infirmière à la MDPH ont tour à tour prodigué des conseils et présenté leurs actions menées en faveur des aidants.

D’autres organismes se sont également fait connaître aux participants à l’image du REAAP68 (Réseau Écoute Appui et Accompagnement des Parents), du CICAT (Centre d’Information et de Conseil en Aides Techniques), du réseau APA, de l’espace d’accueil « Elan, c’est vous », de la conseillère familiale Marie-Jeanne Siegwalt ou encore du groupe associatif « Siel Bleu » accompagnant les personnes en situation de handicap dans des pratiques sportives. L’on a également noté la présence de quelques structures susceptibles d’apporter du soutien aux aidants à l’image de l’assurance Allianz.

Le thème 2015 de la journée nationale intitulé « Aidant… un métier ? » n’a pas manqué d’intéresser de nombreux participants. Claire Schmitt, psychologue à l’APEH a tenté d’aborder cette question délicate avec beaucoup de finesse et d’humilité. Être aidant, est-ce un métier ? La réponse n’est pas si simple. On est d’abord parent ou conjoint avant-même de devenir aidant. Peut-on alors se mettre soi-même suffisamment à distance à l’instar d’un professionnel ? Se posent également les problèmes de formation, de reconnaissance financière ou de statut social. Être aidant reste « un métier très particulier » dans lequel l’on retrouve tous les inconvénients de ce dernier sans pouvoir profiter pour autant de ses quelques avantages.

Pas dépendant d’une seule personne


En conclusion Claire Schmitt encourage les aidants à s’inscrire le plus possible dans des groupes de parole qui peuvent les aider à se placer à distance. Il conviendrait également de faire en sorte que l’aidé ne soit pas dépendant d’une seule personne. Un forum comme celui de jeudi aura sans aucun doute contribué à redonner un peu de courage à ceux qui se sentent souvent un peu seuls face aux difficultés de leur mission quotidienne.

Rimlishof : 03 8976 82 10. Internet : www.rimli.com. Michèle Dietrich : 09 70 44 69 29 ; APEH, 09 53 67 05 95 ; 19 rue de Thiergarten – 67000 Strasbourg.
www.apeh.fr 


( Source DNA )

L’orgue retrouve sa voix

 Ca y est, l’orgue de l’église Saint-Jean-Baptiste de Buhl va enfin pouvoir sonner comme en octobre 1892, lorsqu’il a été inauguré après sa construction par Heinrich Koulen. Il reste une quinzaine d’instruments d’Heinrich Koulen, sur la quarantaine qu’il avait construits en Alsace, sans compter toutes les transformations qu’il a opérées, pas toujours dans le bon sens d’ailleurs.
Il a notamment dénaturé plusieurs orgues Silbermann, dont celui de la cathédrale de Strasbourg. La plupart des autres instruments ont été victimes de la dernière guerre ou remplacés par d’autres, notamment par Roethinger.

Celui de Buhl, avec ses 1479 tuyaux, est considéré comme son chef-d’œuvre alsacien. C’est un de principaux témoins de la facture romantique allemande en Alsace entre 1870 et 1914. Même s’il est actuellement peu connu, Heinrich Koulen a profondément marqué l’évolution de l’instrument, notamment par le remplacement de la traction mécanique par une traction pneumatique.

L’orgue Koulen de Buhl, un témoin de la fin du XIX e siècle Photo L’Alsace/Jean-Marie Schreiber



Avec ce procédé, explique Christian Lutz, qui a supervisé les travaux de relevage en qualité d’expert organologue auprès des Monuments historiques, « la liaison entre le clavier de l’organiste et le tuyau qui produit le son ne se fait plus par un système mécanique, mais par de l’air sous pression dans des tubes de métal ».

La traction pneumatique en était alors à ses débuts et manquait de fiabilité. Mais malgré ses défauts de jeunesse, l’orgue de Buhl présente, toujours selon Christian Lutz, « une palette sonore très originale, avec des nuances de timbres très subtiles. En ce sens, cet instrument présente un grand intérêt musical et patrimonial ». Et puis, la boiserie de son buffet est somptueuse, même si la perspective est un peu gâchée par les barres métalliques qui retiennent les murs de l’église.
Innovateur

Heinrich Koulen est né le 23 juin 1845 à Waldfeucht, près d’Aix-la-Chapelle, où son père était facteur d’orgue. Koulen fils s’est perfectionné chez Joseph Merklin à Paris et chez d’autres facteurs allemands. Il s’est installé à Strasbourg après l’annexion de 1871. Les systèmes de transmission étaient une préoccupation majeure des facteurs de l’époque : mécanique, pneumatique, électrique…
Heinrich Koulen a mis au point un nouveau système de sommiers à membranes, qu’il a utilisé avec une traction pneumatique tubulaire, dont il a construit le premier exemple en Alsace, en 1884 à Zinswiller. En 1888, il a construit le premier orgue d’Alsace à traction électrique, pour l’église protestante Saint-Aloyse de Neudorf.

Ces systèmes innovants manquaient cependant de fiabilité. Du fait de sa notoriété, Heinrich Koulen a été chargé de la restauration du grand orgue Silbermann de la cathédrale de Strasbourg. Ce fut un échec. Il a alors quitté Strasbourg pour s’établir en Allemagne, d’abord à Oppenau, puis, en 1903, à Augsbourg, où il est mort en 1919.

Au programme



Deux manifestations vont se chevaucher ce week-end à Buhl : l’inauguration de l’orgue, avec un concert, et le 150e anniversaire de l’Union chorale, avec également un concert. Celui-ci aura lieu dimanche en fin d’après-midi. Du coup, le concert d’inauguration de l’orgue sera donné samedi soir, avant l’inauguration proprement dite, prévue lors de la messe de dimanche matin.

Organiste titulaire de la basilique Notre-Dame de Thierenbach, professeur à la Musikhochschule de Cologne et conservateur des orgues de la Philharmonie de Cologne, Thierry Mechler a retenu un programme qui cadre bien avec l’instrument, avec de la musique de compositeurs contemporains de Heinrich Koulen : l’anglais Herbert Howells (1892-1983), les allemands Max Reger (1873-1916), Josef Rheinberger (né au Lichtenstein, 1839-1901) et Sigfrid Karg-Elert (1877-1933).
Thierry Mechler fera également des improvisations sur le retable du XVe siècle de Buhl (Jésus au Mont des Oliviers, la flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix et la crucifixion), avant de terminer par la fantaisie et fugue sur le nom de Bach, de Franz Liszt (1811-1886).

Dimanche 18 octobre à 10 h, la grand-messe de bénédiction sera concélébrée par le père Damien Moglo, le chanoine François Geissler et le père Jean-Marc Jacquot, expert diocésain des orgues. La célébration sera animée par l’ensemble des chorales de la communauté de paroisses Saint-Pirmin, sous la direction de Georges Gully, avec Éric Schweinberg à l’orgue et la chorale africaine « Terre de rencontre » de Colmar.

L'orgue Koulen de Buhl, un témoin de la fin du XIXe siècle  Photo Jean-Marie Schreiber



Deux manifestations vont se chevaucher ce week-end à Buhl : l’inauguration de l’orgue, avec un concert, et le 150e anniversaire de l’Union chorale, avec également un concert. Celui-ci aura lieu dimanche en fin d’après-midi. Du coup, le concert d’inauguration de l’orgue sera donné samedi soir, avant l’inauguration proprement dite, prévue lors de la messe de dimanche matin.

Organiste titulaire de la basilique Notre-Dame de Thierenbach, professeur à la Musikhochschule de Cologne et conservateur des orgues de la Philharmonie de Cologne, Thierry Mechler a retenu un programme qui cadre bien avec l’instrument, avec de la musique de compositeurs contemporains de Heinrich Koulen : l’anglais Herbert Howells (1892-1983), les allemands Max Reger (1873-1916), Josef Rheinberger (né au Lichtenstein, 1839-1901) et Sigfrid Karg-Elert (1877-1933).

Thierry Mechler fera également des improvisations sur le retable du XVe siècle de Buhl (Jésus au Mont des Oliviers, la flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix et la crucifixion), avant de terminer par la fantaisie et fugue sur le nom de Bach, de Franz Liszt (1811-1886).


( source L'Alsace )